Première nuit de Ans-T Crasy en Prison, son avocat parle d’une violation de libérté individuelle

Première nuit de Ans-T Crasy en Prison, son avocat parle d’une violation de libérté individuelle

C’est une histoire qui défraie la chronique sur la toile depuis quelques jours. Ansoumane Traoré connu sous le nom Ans-T Crasy est accusé d’avoir violé une jeune fille de 15 ans . Dans la nuit du jeudi à vendredi il a été auditionné par l’office de l’OPROEM où il est en détention. Son avocat, interrogé sur ce sujet trouve l’acte non fondé.

<<Mon client Ans’T Crasy Ansoumane Traoré a été interrogé sur le fait que s’il connaissait les personnes dont je vais pas cité le nom, mais il n’a pas reconnu ces personnes parce qu’il ne les connaît pas en réalité. Et mieux que cela il y a une sorte d’historique de relevé téléphonique qui a été brandi on est dit que parmi les appels reçus par cette personne figuraient le numero de notre client et cet historique là elle ne couvre que la periode du mois de décembre uniquement>>. Explique l’avocat de l’accusé.

Poursuivant, il estime que c’est une violation flagrante de la liberté individuelle à l’encontre de son client.

<<Mais ce qui est grave, c’est le fait que c’est une violation manifeste de la liberté individuelle qui s’apparente d’ailleurs à une séquestration de la part de cette OPROGEM. C’est le fait de dire qu’il faut placer monsieur Ansoumane Traoré en garde à vue en attendant d’interpeller les personnes qui ont appelé sous anonymat >>. Déclare cet avocat  venu apporté son soutien à son confrère. Mais également l’artiste Doudou Béni se dit outré des agissements de l’office de protection du genre et des moeurs dans cette affaire.

<<Je ne voulais pas qu’on vient à ramasser l’enfant à la maison avec les militaires ou avec les policiers pour l’exposer sur le plan national et international il y a beaucoup d’artistes qui sont passés là ,mais je n’ai pas accepté qu’on vienne les chercher qu’on les amène brutalement dans les pick-up en les humiliant. Moi en tant que artiste j’ai dis que je n’accepte pas qu’on enferme un artiste ou qu’on l’amène brutalement. Si la loi le prend en tant que accusé on va parler au moment où les plaignants vont venir, s’ ils ne sont pas là, on ne peut pas parler quelque chose d’abord”. A coupé court l’artiste Doudou Béni.

Aïssatou Sow

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