Rencontre avec Percussion permacam, un groupe sans aucun soutien mais…

Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines disait Marcus Garvey. Jadis la guinée rayonnait partout dans le monde entier de par sa culture à l’image de nos ballets et ensembles instrumentaux qui ont fait la fierté même de notre continent, plusieurs pays voisins s’inspiraient du modèle guinéen. Notre rédaction a assisté à la répétition d’un groupe de percussions à la maison des jeunes de dixinn centre 2.
Percussion permacam est son nom, est un groupe créé par deux jeunes, Mohamed Soumah et Alya Sylla il y a cinq (5) ans de cela, puis ils ont tendu la main à d’autres personnes, aujourd’hui ils sont une vingtaine hommes et femmes, mais la vie n’est toujours reluisante, Mohamed explique ici leur souffrance : « nous sommes sans soutien, avant lors de la première république, la guinée était sous l’embargo si vous vous souvenez bien, mais seule la culture a fait vivre le pays et ce pendant longtemps, mais aujourd’hui nous sommes laissés pour contre, aucune autorité ou tiers personnes ne vient jeter coup d’œil, sauf s’ils ont besoin de nous pour les festivals, lors de la dernière quinzaine artistique où on a été classé troisième, ils ont mangé notre argent, l’argent promis nous a pas été remit , c’est vraiment déplorable car même le transport on gagne difficilement, notre groupe est agréé et nous cherchons des personnes de bonne volonté pour nous venir en aide afin de redorer le blason, si toutes les conditions sont réunies ici personne ne quittera le pays pour faire une école de percussions ou de danse en Occident, s’ils vont ça serait juste pour des prestations et revenir, mais actuellement les gens sont obligés d’aller et s’installer apprendre notre culture aux étrangers en Occident tandis que nous sommes pas valorisés dans notre pays »
https://web.facebook.com/percussion.permacam/videos/290089288041529/
Souleymane Soumah