Réseaux sociaux : Armes de destruction des sociétés africaines?

Réseaux sociaux : Armes de destruction des sociétés africaines?

Dans nos sociétés modernes, le développement des réseaux sociaux se fait d’une manière inébranlable. Les logiciels de communications se développent et se répandent à une vitesse telle qu’on n’a même plus le temps de nous habituer à tous. Pendant que nous faisions usage de Skype, de Télégramme, ou de Viber, Facebook, WhatsApp, Snapchat, Messenger Instagram… atterrissent.

Cette prolifération des technologies de l’information et de la communication a permis de rendre le monde, un village planétaire. Des contacts perdus se renouent, les programmes de formations se partagent, des événement du nord sont vécus en direct au sud. Bref, tout, partout, au même moment est partagé par tous.

Cependant, l’usage malsain que certains font de ces moyens de communication et de partage, fait des effets désastreux, voir catastrophiques au niveau sociétal.

En Guinée par exemple, cette situation est plus que visible et inquiète plus d’un. A commencer par Facebook, Messenger, WhatsApp, ou encore Snapchat, peu de personnes connaissent et respectent leur usage primaire.

Pour certains, ils permettent de faire la promotion de leurs commerces. Quant à d’autres, c’est pour se former, s’informer, communiquer et nouer de nouvelles amitiés. Ce qui correspond véritablement à l’objectif de ces applications.

Mais au contraire, d’autres citoyens se servent de ces outils de la technologie, pour diffamer leurs prochains, nuire à la réputation de l’autre, se prostituer, faire des déclarations de guerre et autres…Ces genres de pratiques, violent incontestablement leurs conditions d’utilisation.

Aussi, il est remarqué sur ces réseaux sociaux, que les personnes dont l’âge varie entre 16 et 40 ans tout sexe confondu, sont les plus dominant. La plupart de ces gens ne prennent plaisir de ces outils qu’en les utilisant autrement. Donc, contraire à l’utilisation normale.

Ainsi en Guinée tout comme dans les autres sociétés africaines fondées sur des tradition et coutumes, nous assistons perpétuellement à une crise de valeurs. La plupart des maux dont souffrent nos sociétés, sont appris et transmis via les réseaux sociaux.
Des problèmes naissent fréquemment à causes des attitudes inappropriées (des propos et comportement dévergondés, des photos de cadavres, photos personnes exhibant des parties intimes, des vidéos à caractère sexuel voire pornographique), enregistrées et diffusées via ces mêmes réseaux.

Alors que dans les pays concepteurs de ces applications, des systèmes de contrôle existent, les limites sont définies, et les lois sur la violations des règles et principes, sont appliquées.

Malheureusement pour nous, tel n’est pas le cas. Donc, tout est permis. Finalement, nos sociétés sont devenues en grande partie sans morale, ni règle qui reflètent le fondement de nos sociétés et notre mode de vie.

Jadis, dans la plupart des sociétés africaines, des mesure de correction existaient contre tous les actes d’immoralité, d’absence de vergogne etc.

Les réseaux sociaux, une sorte de sociétés virtuelles sur lesquelles, des individus outrepassent les codes sociaux et défient la morale de leurs sociétés.

L’autre effet non le moindre de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux, est lié à la baisse du niveau d’apprentissage des jeunes. Ils ont plus de temps à passer sur les réseaux sociaux, faire des conneries que de lire dans les bouquins ou cahiers. Conséquence, plus de notion de grammaire et d’orthographe. Toutes les discussions se font désormais pour se faire comprendre sans tenir compte des fautes.

La science est la lumière de la vie, mais ne devons profiter que du bon côté.

 

Guinée People

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