Souleymane Abedi Camara: « mon dos est un répondeur pour… »

Souleymane Abedi Camara: « mon dos est un répondeur pour… »

Cette semaine visite surprise chez Souleymane ‘Abedi’ Camara ancien sélectionneur des équipes nationales cadette et junior de Guinée.

Le parcours de l’homme ne peut être méconnu pour les férus du cuir rond(joueur au FC Sequence,entraîneur du FC Séquence,Satellite, Fello Star, Guinée U17, Guinée U20). Au delà de sa profession, Souleymane Camara était déjà une star de la ligue 1 de Guinée en tant que joueur virevoltant.

D’abord les heures de gloire: Abedi ne s’en ait jamais plaint! Après sa carrière de footballeur chouchouté partout il paraissait et il est l’entraîneur qui qualifia l’equipe cadette en demi-finale de la CAN U17. Mais le succès ne lui a pas donné la grosse tête. «Avec la célébrité il faut faire très attention. Je sortais mais très rarement parce que je voulais toujours garder une bonne image; et puis tant que j’ai le football à la télé, j’en profite ».

Sans objectif assigné dit-il, il est arrivé à qualifier le pays en deux compétitions majeures.

A chaque belle histoire une mauvaise page.

Éliminé en phase de poule de la coupe du monde junior en Inde, le jeune entraîneur a essuyé pas mal d’affronts. Une exacerbation de la part du public qu’il n’a jamis comprise. «Nous les locaux on arrive à faire de grande choses que les coachs étrangers  n’ont pas réussi à faire. Mais dès qu’il y a un faux pas le public est plus exigeant à nos égards. Pourtant les étrangers sont mieux traités que nous… ». Loin, difficile à été la vie pour ses proches pendant ces moments. «Ma mère m’a même demandé de démissionner tant elle a été injuriée; je lui ait présenté mes excuses et finalement elle a compris mon job c’est aussi ça mon travail…je démissionne pas quand le pays a besoin de moi ».

Le quotidien et le regard des populations?

«Les gens oublient qu’avec un mauvais résultat je suis le premier et le plus consterné. Quand je marche dans la rue si quelqu’un m’insulte pour cela, je le laisse parler; mon dos est un répondeur à mes détracteurs(rire) ».

Abedi se félicite de sa gestion transparente:«J’ai subi aucune pression de qui que ça soit. Pour les résultas j’accuserai personne ».

Pour ses quarte rejetons, les études d’abord et évidemment le football. On peut donc s’attendre à un Abedi Junior qui évitera de vivre certainement le plus grand regret de son paternel, celui de ne pas avoir poussé loin les études.

Mohammad Soumah

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