En plein dispute, sa femme lui dit que son unique fils n’est pas…

En plein dispute, sa femme lui dit que son unique fils n’est pas…
Très souvent en déplacement professionnel, laissant ma femme seule, je n’avais jamais pensé qu’elle pourrait être attirée par un autre homme. Tout dernièrement, elle a été séduite par un homme dont j’ignore toujours l’identité. Quand elle m’a appris qu’elle était enceinte, j’étais le premier surpris. Mais je me suis très facilement contenté de m’en réjouir. Passé l’effet de surprise, je réalise que je vais être papa. Comme nous cherchions, à avoir un enfant depuis quelque temps, je m’empresse d’apprendre la nouvelle à ma mère

Mais très vite, ma propre mère émet des doutes sur le bébé : elle détestait ouvertement X et n’a jamais voulu accepter mon enfant . À l’époque, j’ai mal réagi et bien évidemment coupé les ponts avec ma mère. Je trouvais inconcevable qu’elle rejette les miens. £

J’ai appris par la suite qu’elle criait à qui voulait l’entendre que cet enfant n’était pas son petit-fils. Tout le monde pensait qu’il fallait y voir la jalousie d’une mère vis-à-vis de sa belle-fille. d’Autant plus que mon fils était mon portrait craché… C’est encore vrai aujourd’hui, nous nous ressemblons beaucoup, enfin selon moi.

Deux ans après la naissance de notre garçon le couple tient bon, malgré les absences professionnelles et petites disputes de couples : « On se retrouvait entre deux voyages d’affaires et, ensemble, on parlait surtout de notre enfant . J’avais des aventures de mon côté, mais je ne voulais pas croire que ma femme en faisait autant.

Le cauchemar commence quand ma femme demande le divorce un beau jour sans aucune raison : mon ex-femme avait rencontré quelqu’un et exigeait la garde de mon fils. Je lui ai clairement fait comprendre qu’elle avait le droit de me quitter, mais qu’elle ne pouvait me priver de mon fils . J’allais me battre pour le garder auprès de moi, au moins à mi-temps.

Au sein de ma famille, les langues commencent alors à se délier. C’est mon ex belle même qui a lâché le morceau. Un jour où j’étais venu récupérer mon fils chez elle, elle m’a lancé méchamment : “ouvrent donc un peu les yeux… Au fond de toi, tu sait très bien que tu n’as aucun droit sur cet enfant.”» La phrase, cinglante, me met au pied du mur: « le doute, c’est pire que tout, il fallait que je connaisse la vérité. »

Sans rien dire à mon ex-femme, je me plie à un test de paternité via Internet. Quelques semaines plus tard, c’est en compagnie de sa mère et de son médecin de famille qu’il ouvre l’enveloppe : «au fond de moi, je savais déjà.»

Depuis six mois, je suis toujours sous le choc : « Je n’ai toujours pas adressé la parole à mon ex-femme et je suis encore trop en colère pour exiger d’elle des explications… Comment peut-on faire une telle chose à son enfant et son mari ? Le mettre au monde et leur cacher qui ils sont vraiment ? Qui est le père de l’enfant que j’ai élevé et aimé pendant deux longues années ? est-il plus légitime que moi ? Ou est-ce simplement l’amour qui fait que l’on devient papa ?.

Il faudra bien s’occuper de la procédure de divorce et parler de MON enfant « mais pour l’instant, je fais le mort. Je sais que mon fils me réclame, mais je n’ai pas le courage de les revoir. Je sais que cela paraît inconcevable, mais je n’arrive pas à me ressaisir. J’aimerais que nos retrouvailles soient heureuses, or je n’y suis pas prêt pour l’instant.
il n’était pas de mon sang, mais il restait mon enfant

Long silence, pour un homme, apprendre que votre enfant n’est pas de vous, c’est la trahison suprême . Mais passé le choc, je me suis dit qu’il fallait accepter l’inacceptable. Il n’était pas de mon sang, mais restait mon enfant. Je n’avais pas le droit de l’abandonner ou même de le regarder différemment. Il comptait sur moi, j’avais des devoirs envers lui, peu importaient notre histoire.

Mon ex m’a enfin appris que le véritable père était un ancien collègue de travail. Quand elle s’est retrouvée enceinte, elle ne lui a rien dit et a décidé d’aller de l’avant avec cette grossesse suspecte. Vu le calendrier, elle pouvait légitimement se cacher derrière l’espoir que j’étais réellement le père : à trois jours d’intervalle, elle avait fait l’amour avec lui, puis avec moi…

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