Coupe du monde 2022 : une finale de légende et un troisième trophée pour l’Argentine
L’Argentine a remporté la finale de la Coupe du monde face à la France, à l’issue des tirs aux buts. Après un match épique qui a vu la France revenir trois fois au score avant de s’incliner, les supporters français ne cachaient pas leur déception à Paris. À Buenos Aires, l’heure était évidemment à la fête. Sur les coups de 16 heures, c’est une véritable marée humaine qui s’est dirigée vers la place de l’Obélisque, à Buenos Aires. Une joie et une émotion indescriptible.
Ils savouraient cette victoire acquise dans la douleur, parce que les Argentins ont eu très peur durant cette finale. Par deux fois, ils se sont fait peur, par deux fois, ils ont cru que c’était le cauchemar de 2014 qui étaient en train de se réaliser à nouveau. Évidemment, ils savouraient, et puis surtout, ils ont pu voir cette image qu’ils espéraient tous : Lionel Messi soulevant la Coupe du monde.
Beaucoup de supporters argentins disaient pendant cette Coupe du monde : « J’ai envie de la gagner, mais je n’ai pas envie de la gagner pour moi, j’ai envie de la gagner pour lui [Lionel Messi]. J’ai envie que « lui » la mérite, j’ai envie que « lui » puisse soulever cette Coupe du monde. » Un autre supporter disait juste après le coup de sifflet final : « Oui, on a gagné dans la douleur, mais on ne sait pas gagner autrement, c’était écrit. Il fallait qu’on perde une finale pour remporter cette Coupe du monde. Il fallait que ce soit la dernière de Lionel Messi, il fallait que ce soit la première sans Diego Maradona. C’était écrit, on n’en est que plus heureux ». Les supporters argentins devaient célébrer cette victoire toute la soirée à Buenos Aires. A-ton appris chez nos confrères de RFi.FR.
À Paris, les Champs-Élysées étaient piétons dans l’après-midi au moment de la diffusion du match. En plein milieu des Champs-Élysées, après le coup de sifflet final, il n’y avait quasiment pas un bruit.
Pour les Bleus, battus au bout du suspense, cette finale laissera un goût amer, mais leurs supporters sont reconnaissants et fiers!C’est une soirée pas du tout comme celle dont les supporters rêvaient. Ils s’étaient réunis après la deuxième mi-temps. On a vu affluer des centaines, peut-être même des milliers de supporters qui y croyaient et se disaient que tout était encore possible. La séance de tirs aux buts a été vécue dans le silence.
Beaucoup de gens étaient venus avec des bouteilles de bière, des drapeaux français pour passer la soirée ici et faire la fête sur les Champs-Élysées, tout le monde est en train de regagner le métro ou les transports en commun sous un dispositif policier assez important qui avait prévu pour l’occasion. « Je suis dégouté, j’ai pas les mots », glissait un supporter. « Vraiment, c’était un beau match. Mais c’est surtout, comme on a perdu… À 3-3, on s’est dit “C’est bon, c’est gagné” et non ! », regrettait une supportrice.
Malgré quelques pétards pour la gloire, la soirée tournait court à Paris. Certains bars autour des Champs- Elysées d’habitude si animés, baissaient déjà leurs rideaux aux alentours de 19 heures. L’Arc de Triomphe n’était pas allumé. La pluie, quant à elle, battait le pavé parisien.
Il est possible que l’équipe arrive à l’aéroport, qui est au centre de Buenos Aires et non pas à l’aéroport international, et dans ce cas-là, qu’il puisse se déplacer à la Casa Rosada, le palais présidentiel et soir reçu directement par le président.
Il est possible aussi qu’un vol aille directement à Rosario, la Terre natale de Lionel Messi et d’Angel di Maria, deux des héros de cette finale. Pour les Argentins, Lionel Messi devient au moins l’égal de Diego Maradona qui avait remporté la Coupe du monde en 1986.
Rouguiatou Bah