Débâcle du Syli: Morlaye Sylla, ancien joueur de Guinée, fait des révélations…
Morlaye Sylla, ancien sociétaire du Syli National de Guinée, connu pour son engagement auprès des footballeurs en France et en Guinée, était également en Égypte dans les coulisses de l’équipe guinéenne.
Dans cette entrevue exclusive accordée à notre journal, Morlaye Sylla, dit ses franches vérités.
Vous êtes aller en Égypte dans quel cadre ?
Je commence dabord par remercier monsieur Antonio Souaré président de La FGF, qui a pris l’initiative de m’inviter à cette CAN. Il faut dire que depuis que j’ai raccroché les crampons , c’est la première fois qu ‘un président de FGF a pensé à m’associer à un tel événement. C’est d’abord par rapport à notre relation fraternelle et amicale, en suite, pour apporter ma petite contribution aux jeunes joueurs, en terme d’expérience.
Selon vous, les joueurs étaient-ils dans les conditions idéales pour la compétition?
Il faut reconnaitre que l’Etat et la FGF ont mis tout en place pour que les joueurs puissent faire une bonne compétition. Au point de vue financier et matériel, toutes les conditions étaient réunis. Monsieur le ministre des sports, le président de la FGF et le peuple de Guinée se sont investis pour la belle performance de cette équipe.
Que pensez-vous de cette équipe du Syli ?
Vous savez je n’aime pas critiquer les joueurs ou une équipe, à plus forte raison un sélectionneur. Mais, je pense que la Guinée n’a jamais présenté une mauvaise équipe comme celle-là. Au point de vue technique, tactique, encadrement et coaching. Un mauvais travail a été effectué, je peux dire c’est une trahison de tous les côtés. Je n’ai pas vu les deux premiers matchs de préparation (Gambie et le Bénin ) , mais j’ai eu la chance de voir le match contre l’Égypte (3- 1) . C’est là que je me suis dit que cette équipe n’était pas prête. Monsieur le président FGF et le peuple ont été trahis.
Le président de la fédération guinéenne de football est pris pour cible par certaines personnes. Qu’en pensez-vous ?
Vous avez dès qu ‘il y’a un problème on cherche à situer les responsabilités, ou bien sacrifier des têtes. C’est vrai il y’a des ratés, mais les responsabilités se situent à plusieurs niveaux. Le président a déjà fait ce qu’il fallait faire. Il n’a qu’à continuer à prendre des mesures pour ne plus jamais que cela se répète. En général, les dirigeants sportifs Guinéens doivent s’avoir que le pouvoir doit être assumé et être appliqué avec fermeté.
Vous étiez là, vous avez vu et vécu, est ce que vous avez des confidences à nous faire ?
Vous avez vu sur les réseaux sociaux, le capitaine de l’équipe entrain de déballer certains faits, donc c’est cette fiasco qu ‘on a vécu en Égypte. Il n’a pas tout dit il reste pire encore. La réunion qui a été tenue à Marrakech avec un membre de FGF sur l’affaire de prime, et sur le président de la FGF.
Après la victoire contre le Burundi le même scenario de prime a continué, où les joueurs ont menacé de ne pas s’entraîner. C’est Parce que la promesse faite à Marrakech n’a pas été respectée. J’ai conseillé au capitaine pour leurs mauvais comportements. Au stade, il s’est confié à moi en me faisant des révélations sur l’affaire de la racket au sein de l’équipe ( joueur et staff technique ). Et tout de suite j’ai organisé une rencontre entre le capitaine et le Président. Même au sein du groupe ça n’allait pas. Comment vous voulez que cette équipe fasse des bons résultats ?
Aujourd’hui les guinéens se disent pourquoi pas d’anciens joueurs à la tête du Syli. Qu’est-ce que vous en pensez ?
La FGF ( Fédération Guinéenne de football) et l’Etat guinéen n’ont qu’à prendre leur responsabilité. Récompenser les anciens footballeurs pour tout ce qu’ils ont fait pour ce pays. C’est le péché de nos anciens qui fait que notre football ne va nul part. Il faut rendre à césar ce qui l’appartient . Il faut faire comme certains pays africains ( Sénégal, Algérie, CI Mali etc ).
La preuve c’est les deux premiers cités qui sont en finale . Ce sont des fils du pays. Il faut leur donné du travail. L’Etat doit arrêter de dépenser des grosses sommes alors qu’il y’a beaucoup d’anciens footballeurs qui peuvent faire notre affaire. À l’intérieur comme à L’extérieur du pays.