Hôpital ANAIM: le cri de cœur d’un patient.

Hôpital ANAIM: le cri de cœur d’un patient.

Dans un état lamentable,  Mamadou Saidou Diallo a raconté sa mésaventure à notre rédaction ce vendredi matin. De la négligence, au manque de professionnalisme  ou encore de l’incompétence de certains médecins sont entre autres ce qui ont marqué notre interlocuteur aux urgences de l’hôpital ANAIM de  Kamsar.

L’hôpital ANAIM de Kamsar où des médecins incompétents,  irresponsables et inconscients.
l’amateurisme de certains médecins de cet hôpital saute à l’oeil nu.
Très malade,  je me suis rendu là-bas à 5h du matin,  je souffre du paludisme avec une température de 40 degré direct aux urgences. Ces médecins m’ont extorqué près de 400mille pour aucun médicament. De 5h à 14h j’avais toujours la même température rien n’allait et pourtant j’avais tout payé, tous les frais. Ils m’ont abandonné tout seul dans ma souffrance. 》

Poursuivant, Saidou précise
Pourtant, le Directeur de l’urgence qui était occupé par une formation leur a ordonné de prendre soin de moi compte tenu de mon état très grave ohh c’est la sourde oreille signe .
J’allais mourir aujourd’hui dans cet hôpital là.》

Plus loin,  le patient pointe du doigt un des médecins qui a échangé son ordonnance médicale: 《un certain médecin Sylla m’a prescrit du n’importe quoi et pire il a confondu tous les dossiers.  Il m’envoie des ordonnances d’autres patients et heureusement pour moi je ne suis pas analphabète.

Mamadou Saidou, larmes aux yeux s’est souvenu de l’acte d’une autre urgentiste qu’il a qualifié de “sans-coeur “:
J’allais oublier le pire. Le comble,  une dame sans compassion pour ses patients et en plus qui crie sur eux, Dr José.  Elle se prend pour un petit dieu là-bas. Il fallait voir son visage quand nos regards se croisaient c’est satan incarné. Couché,  je souffrais énormément. je tremblais c’est comme si ma souffrance l’amusait. Plus grave, elle dit à ses collègues que je suis bien portant et de libérer le lit. Un autre renchérit, ici on ne veut pas trop de travail.
C’est ce genre de personne qu’on confie une urgence. C’est extraordinaire.
Il ne voulait même pas me libérer aussi pour aller dans un autre hôpital 》
N’ayant pas pu recevoir le traitement adéquat, le patient s’est rendu dans une clinique du quartier: 《J’ai vécu la plus salle journée de ma vie.
finalement c’est  dans une clinique du quartier que j’ai pu retrouver mes esprits par la grâce de Dieu.》

Pour rappel,  ceci n’est pas une première dans cet hôpital,  l’on se rappelle du jeune lycéen accidenté qui a rendu l’âme en 2007 dans ce même hôpital par la négligence des médecins. Ce qui avait d’ailleurs suscité  la colère des élèves qui ont pris d’assaut l’hôpital ANAIM.

N’ayant pas pu avoir la version de l’hôpital en question,  nous espérons entrer en contact avec l’un des responsables pour plus de détails autour de cette histoire.

Amie Barry

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