Interview exclusive: Alphadjo Dara comme vous ne l’avez jamais connu…

Interview exclusive: Alphadjo Dara comme vous ne l’avez jamais connu…

Nous allons vous dresser le parcours d’un acteur majeur de la musique pastorale de Guinée. celui qui s’inscrit parmi ses artistes qui ont modernisé cette partie de la culture de la moyenne Guinée.
Alphadjo Dara nous dit tout de son long et riche parcours musical.

Né à Dakar et fils d’un grand-maître coranique, Alphadjo Dara est un artiste-chanteur et compositeur. Père de deux enfants dont une fille et un garçon. Venu en Guinée pour connaître ses origines, c’est à Tougé que Alphadjo Dara rencontra certains artistes comme Sékouba Fatako et quelques groupes de musique.

« J’ai commencé la musique à Dakar, mais une fois en Guinée précisément à Tougué Sékouba Fatako a été l’artiste qui m’a beaucoup impressionné. Avec sa seule guitare, il arrivait à remplir la permanence. J’ai participé dans son album “Sa Yata yeitô” c’est delà que les gens m’ont conseillé de faire mon propre album aussi. En 2002, j’ai fait mon premier album kô Weli warata avec la maison CDS production. Mes parents se sont opposés et cela m’a fait partir en aventure pour 5ans vu que nous sommes une famille noble.» A-t-il confié.

De 2002 à nos jours, l’artiste a à son actif sept albums; “Weli warata”, “Soutoura”, “Bankitou mi nata”, “Kalifou”, “Allah yô guôgua wawou feinandei”, “Doye Doye” et le dernier “Modima” qui sera bientôt sur le marché avec le label Aladji Agency. Si les autres s’inspirent du quotidien, Alphadjo Dara, c’est le contraire, il nous fait savoir que son inspiration vient de l’environnement et le coran, chose qui nous surprend vu que la musique est interdite par l’islam.

Interrogé sur son appartenance politique l’artiste fait savoir qu’il chante pour la paix et qu’il est apolitique.
«Je suis apolitique. Mes chansons n’ont rien à voir avec un parti politique, j’ai chanté un son que chacun a interprété à sa manière » a-t-il précisé.

Il nous confie plus ensuite, qu’il n’a jamais fréquenté les bancs : « je n’ai pas fait l’école française, j’ai appris le français à travers le livre Mamadou et Bineta et les voyages dans les différents pays »

Plus loin il dit n’avoir aucun vice; il ne boit, ni ne fume la cigarette ou la drogue.

Aïcha Nourou Bah

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