Maison centrale de Conakry, un véritable mouroir !
22 prisonniers morts en deux mois C’est le triste bilan macabre sur lequel aucune autorité du pays n’a encore communiqué. De mars à mai 2018, 22 détenus ont perdu la vie dans leurs cellules. La plupart attendait leur procès qui, malheureusement, ne se tiendra jamais.
Le dernier cas en date est celui de l’ancien comptable de l’hôpital national Ignace Deen, Almamy Youssouf Koumbassa, décédé le 23 mai dernier alors qu’il attendait lui aussi son jugement. Au vu de ce chiffre, des observateurs arrivent à la conclusion selon laquelle la Maison centrale de Conakry est devenue un « Mouroir’’ pour les détenus.
Les investigations menées pour comprendre cet état de fait renvoient à une défaillance médicale dans l’enceinte de la prison et à l’indifférence du personnel pénitentiaire vis-à-vis de ce dont souffrent les détenus.
Selon nos informations, pour ne population carcérale de plus de 1600 personnes, il n’ya qu’un seul médecin (Docteur) à l’infirmerie de la Maison Centrale. Le reste constitue des infirmiers et stagiaires.
Source: Libreopinion