Mode: Mou Sapé Gui, une nouvelle culture de la sape s’invite en Guinée

Mode: Mou Sapé Gui, une nouvelle culture de la sape s’invite en Guinée

Une nouvelle branche de la mode vient de voir le jour en Guinée, son nom MOU SAPÉ GUI. Signifiant “nous sommes sapés”, ce groupe se donne pour objectif la revalorisation du textile guinéen et Africain à travers la sape. Est bien habillé qui le veut mais n’est bien sapé qui le veut. Selon le président de cette association de jeunes de moins de 40 ans, pour être bien sapé il faut respecter la triologie des couleurs, en un mot porter plusieurs couleurs avec élégance et attirance.

Selon Touré Ousmane secrétaire général de MOU SAPÉ GUI le but de cette association est de se servir de la sape pour véhiculer des messages, de sensibiliser et éduquer les guinéens sur les maux comme la protection de l’environnement, les violences sexuelle, les malverances faites aux femmes, et aussi et surtout l’abolition de l’immigration clandestine.

Lors de l’inauguration de leur bureau à lambagni dans la commune de ratoma le week-end dernier, les jeunes sapologues d’une dizaine en nombre ont promis de s’impliquer désormais dans l’assainissement pour montrer leur côté humanitaire, et promettent de faire autant dans plusieurs quartiers prochainement. Ils ont passé des messages de sensibilisation et ont fait des témoignages sur leurs périodes de clandestinité,sous l’œil vigilant de Domanin doré venue soutenir ces jeunes.

Quand on parle de sape on fait allusion également au style, pour montrer leurs soutiens à l’arrivée de cette branche qui se dit revendicative de l’identité de la mode et de la sape, des maisons de coutures comme Dardja couture et yatassaye couture étaient présents. Concept africain la sapologie a vue le jour au Congo il y’a belle lurette, ces jeunes ont créer la Wembalogie pour rendre hommage au père fondateur de la sape Feu Papa Wemba et entendent lui emboîter le pas dans la promotion de la paix.

La mode a toujours été un moyen de faire la promotion de nos textiles et de notre culture, mais c’est une première que des artisans de la mode et du style s’engagent dans l’humanitaire. Un début salutaire surtout pour c’est jeunes car à travers cette association aujourd’hui, plus d’une dizaine de jeunes au chômage se trouvent un objectif à défendre et à mener à bien.

ASSALOUN TÉ à ce mouvement.

Eva Didja Bamba

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