Quand le ramadan dévoile le secret des motels et maquis…

Quand le ramadan dévoile le secret des motels et maquis…

Le ramadan, le mois saint, est l’un des 5 piliers de l’islam. Il est un mois de pénitence et de repentance qui oblige tous les croyants d’observer une certaine abstinence face aux plaisirs et désirs qui nous tentent en longueur de journée. Ces contraintes de l’islam, surtout en ce mois, impacte la vie de nombreux citoyens dans le bon et dans le mauvais sens.

Pour des non musulmans, détenteurs de motels, de maquis ou de bars, l’arrivée du mois de ramadan tue leurs business.

« Le mois de ramadan chez les musulmans est très dur pour nous. Nous constatons une baisse élevée de nos clients. Ce qui veut dire qu’il nous arrive même de fermer nos motels et autres à travers lesquels nous vivons », nous confie un gérant de motel sous couvert d’anonymat.

Ces propos expriment clairement que la plupart des motels, maquis et bars pour ne pas dire la totalité, sont animés et fréquentés que par des musulmans aux comportements contraires aux principes de la foi musulmane. Ceux-ci à l’arrivée du mois de ramadan, renoncent pour la plupart à leurs comportements pour se rapprocher de leur créateur.

« On entend plus des cries, ni de la musique, on ne voit non plus les adeptes de ces motels et bars, venir garer leurs véhicules devant nos maisons avec des femmes. Nous vivons actuellement dans le calme et dans la tranquillité », s’est réjoui un citoyen qui a son domicile entre des bars et motels.

Un autre citoyen rencontré, nous confirme sa présence régulière dans les bars et motels. Mais pendant ce mois ci, il dit avoir renoncer par respect pour le mois saint.

« Je suis musulman et je fréquente souvent les bars et motels mais durant ce seul mois, je m’abstiens de tous péchés après je reprendrai. Rire…»

Interrogé sur le sujet, imam de la banlieue de Conakry, réagit en ces termes: « Que ce soit Le mois de ramadan ou pas, l’alcool, l’adultère et tous ce qui les ressemble, sont interdits par la religion musulmane. »

 

 

Aissatou N. Bah

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