Takana Zion s’enflamme sur l’industrie musicale en Guinée !
Le reggaeman guinéen était l’invité ce jeudi de l’émission “Epace expression” Apparemment le mangana guinéen porte du lourd dans son coeur à cause des nombreux manquements enregistrés au sein la musique guinéenne.
Mohamed Mouctar Soumah de son nom à l’Etat civil, alias Takana Zion, estime que l’industrie musicale se trouve dans une situation dégradante actuellement. L’artiste guinéen n’est pas passé du dos de la cuillère pour dénoncer ses tares « Les gens jouent le grand dans la culture alors qu’ils ne connaissent pas grand-chose. L’industrie de la musique est morte en Guinée parce quil n’y a aucune maison de distribution. Ceux qui gouvernent la culture, ils ne parlent jamais d’édition. L’autre fois, j’ai parlé avec un membre du BGDA (Bureau guinéen des droits d’auteurs) qui m’a dit que j’ai une conception anglophone de l’industrie musicale. Ce n’est pas une conception anglophone. S’il n’y a pas d’éditeurs, de maisons d’édition, les artistes ne peuvent pas avoir leurs droits. Combien de fois les morceaux de Takana ont été joués ce mois? Combien de fois les morceaux de tel artiste ont été joués ce mois?» s’est-il interrogé.
Il poursuit en mettant un accent sur les modalités du BGDA.
«Toutes les radios privées, toutes les télés, à chaque fois qu’un artiste fait une prestation scénique et qu’il représente un morceau qui a été déclaré au BGDA, il doit être rémunéré », a-t-il expliqué chez nos confrères d’Espace sans langue de bois.