Zoom sur une génération d’artistes en manque de créactivité
Contrairement à l’ancienne génération, force est de constater que la nouvelle génération d’artistes de la musique populaire guinéenne manque d’inspiration et de créativité. En tout cas c’est l’impression que bon nombre d’observateurs culturels ont aujourd’hui de ces artistes à cause des textes, rythmes et styles qui se ressemblent très souvent.
Si un artiste se définit par sa créativité, par son originalité et la maîtrise de son art, l’on peut donc affirmer sans risque de se tromper que certains chanteurs de la musique populaire guinéenne de la nouvelle génération ne sont pas de véritables artistes.
En effet, depuis un certain temps, nous constatons une forte homogénéité dans les différents tubes proposés par ces chanteurs aux mélomanes guinéen. Dans cette nouvelle génération nous avons la naissance de trois catégories de chanteurs.
La première concerne ceux qui s’approprient du rythme déjà utilisé par d’autres musiciens, la deuxième catégorie concerne ceux qui lancent des flèches à des ennemis virtuels et la troisième, ceux qui ont un seul rythme de leur début à nos jours.
Si avant l’artiste chanteur éveillait les consciences à travers sa musique, ou encore jouait le rôle de médiateur pour apaiser les tensions, de nos jours, ces rôles sont presque mis à l’écart.
Pour toujours se voiler la face, certains de ces chanteurs préfèrent traiter le pauvre consommateur guinéen de complexé tout en oubliant que nul ne souhaite perdre son temps à écouter ce que ses oreilles refoulent.
Fort heureusement, nous avons une autre catégorie d’artistes chanteurs de la nouvelle génération qui parvient à apporter de la créativité et de l’originalité dans leurs oeuvres.
Par conséquent, cette façon de faire que le public , média et observateurs continuent de dénoncer renvoie à une seule question: Comment peut-on exporter la musique guinéenne dans ces conditions ?
Tout de même, pour changer la donne, une réelle prise de conscience s’impose à cette génération.
Amie Barry