Sur les traces de “Natu Camara”, membre du 1er groupe de Hip Hop en Guinée “Ideal Black Girls”
Natu Camara est une chanteuse Guinéenne membre de ” Idéal Black Girls” le Premier groupe de Hip hop en Guinée Créé en 1997 à Conakry. Ce groupe a fait brillé le drapeau rouge, jaune, vert, à travers l’Afrique dans les années 2000. Natu fut le leader du groupe. Aujourd’hui méconnue du grand public guinéen, la rédaction de guineepeople.com est allée à la rencontre de l’ancienne gloire du Hip hop guinéen actuellement aux Etats-Unis. Dans cette grande interview qu’elle a bien voulu accorder à notre rédaction, l’artiste nous parle sans réserve, de toute sa vie dans la musique d’hier à d’aujourd’hui .
« Du laboureur, mendiant, jusqu’au président, nous avons un devoir de propulser notre pays, le faire connaître comme les autres pays, le faire respecter.
Pour rappel, depuis l’école primaire SOS de “Entag nord”, Natu a commencé à se tenir devant le public en faisant des récitals et du théâtre. Elle est une chanteuse qui s’est imposée et qui s’est fait connaitre à travers trois qualités: La plus belle voix de l’école, la mathématicienne et L’athlétique.
« Au collège, Deux membres (Hadjy et Missbah) faisaient partir
d’un groupe de danse, et deux autres (Dine et Nat) chantaient des
chœurs pour des artistes au studio. Lorsque qu’on s’est rencontrer au lycée, on a décidé de faire
un groupe de rap après la conversation de deux membres, des lors ont commencé à écrire les textes de musique accompagnés de chorégraphie dont Feu “Kareka”
Professeur de danse nous apprenait.»
Ce groupe, a été le premier groupe de rap féminin en guinée à s’exporter à l’international.
« Nous avons eu l’opportunité de représenter la Guinée dans quelques pays de l’Afrique de l’ouest et à Londres . Mais nous sommes restées régulière aux festivals, au Sénégal, au Mali et au Burkina. »
Méconnue par la nouvelle génération, l’on se demande qu’est ce qu’elles sont devenues, les membres de ”Ideal Black Girls”
« Nous sommes toutes actives comme nous l’avons été depuis toutes petites. Nous sommes dispersées en ce moment, mais chacune de nous est dans ces propres activités. »
« Oui il n’est pas facile de changer de pays, s’adapter à une nouvelle culture, coutume et surtout d’évoluer loin de mes sœurs, ma famille et tout ce que j’étais habitué dans ma jeunesse. »
« Mon projet de cette année est de sortir mon album et jouer en Guinée et ailleurs dans le monde. Je ne suis pas une Rappeuse et je ne l’ai jamais été. C’est pour cela que nous étions classifiées dans la musique Hip hop et rap (chanteuse, Rappeuse, danseuses), mais pas le harvard rap. J’ai commencé à chanter très jeune et j’ai toujours eu l’amour pour les instruments musicaux. Les nuits à Conakry, j’improvisais toujours dans les groupes de live Musique et je cherchais toujours à découvrir la musique traditionnelle dans son sens créatif et mélodieux. cherchais toujours à découvrir la music traditionnels dans son
sens créatif et mélodieux, alors c’était facile pour moi de
choisir la direction de ma musique»
« J’ai toujours eu du grand respect pour le Rap et Hip hop Guinéen, pour avoir grandi dans ce milieu qui n’a pas assez de support de la part du gouvernement et des adultes. Je sais qu’il faut avoir de la détermination pour réussir dans ce milieu. Mais une chose reste claire, rien n’est facile dans le monde, alors ce qu’on peut faire c’est d’avoir un rêve, s’organiser autour de ce rêve et travailler dure pour nourrir ce rêve. »