Le témoignage que vous allez lire est loin d’être un cas isolé dans la communauté guinéenne d’Europe durement touchée par le “phénomène” de divorce dont les conséquences sont dramatiques pour les enfants. Les causes sont diverses et variées avec un seul point commun: les allocations liées aux enfants.
Ce Monsieur que nous allons appelé “Karamba”, est un Franco-guinéen qui vit à Paris depuis près de 20 ans. Issu de la communauté diakhanké, ses parents l’ont mis beaucoup de pression pour se marier avec une de ses parentes «Quand j’ai décidé de me marier, ma mère m’a choisie une voisine à Kindia. Elle m’a garanti qu’elle avait toutes les qualités d’une femme parfaite et qu’elle est issu d’une famille très pauvre mais noble et croyante ».
Il s’est battu dit-il, pour la faire venir en 2002 « On a eu 4 enfants en six années de mariage. Au début tout allait bien (une femme obéissante et respectueuse) mais, au fur et à mesure que la famille s’agrandissait, elle devenait incompressible. Par exemple, son langage a changé envers moi, elle était souvent dans des cérémonies de la communauté, des réunions de femmes chez moi sans être informé, l’allocation familiale qui contribuait aux charges quotidiennes de la maison partaient dans la poche des griots… »
Cette situation est devenue insupportable pour lui, tout le temps c’était des problèmes jusqu’à la police « Un jour on s’est disputé à cause des enfants qu’elle abandonnait tout le temps. Alors elle m’a dit, aujourd’hui tu va sortir de cette maison. C’est ainsi qu’elle a pris le couteau, elle s’est blessé à la main et en suite appelé la police. Ce jour c’est ma fille qui m’a sauvé en témoignant en ma faveur ».
Tous les jours s’était des problèmes dans la famille de monsieur Karamba, j’usqu’au 12 mars 2017 ou tout a basculé. «Pendant que j’étais sorti, ma femme a pris tous mes enfants et vider le salon pour aménager dans une maison qu’elle a obtenue à Orléans à travers les assistantes sociales. Par après, j’ai appris qu’elle était sur Facebook avec ce même homme qu’elle appelle “Bébé” et pire encore, c’est elle qui l’a fait venir de Conakry et finalement, elle va le rejoindre avec mes enfants ».
Quel coup de vieux pris ! Triste réalité en la quelle beaucoup de personnes se reconnaissent d’une façon ou d’une autre.