Côte d’Ivoire : une jeune mère meurt et son cadavre tue son bébé
Un terrible drame s’est produit dans une famille vivant au sous-quartier dénommé Colombie, aux 2 Plateaux, dans la commune de Cocody.
Une mère et son enfant y ont trouvé la mort. Et dans quelles conditions ? C’est justement là, tout le drame.
De fait, explique nos sources, le lundi 22 octobre 2018, comme à son habitude, le matin, menuisier répondant aux initiales K.K. part de son domicile le matin situé au quartier Colombie, pour son atelier installé pas trop loin de là. Il laisse à la maison, sa fille K. Ameline, âgée de 18 ans, et le fils de cette dernière, qui totalise lui, quelques mois seulement sur terre. C’est donc avec sa fille et son petit-fils que K.K. habite chez lui.
Longtemps plus tard, soit aux alentours de 19h, après avoir rempli pleinement sa journée, le menuisier rentre à son domicile au sous-quartier « Colombie. Mais contrairement aux autres fois, il ne trouve pas sa fille, l’attendant chaque fois à l’entrée de la demeure, pour s’apprêter à lui servir à manger. Alors, il hurle son nom, mais Ameline ne répond pas.
Mais où est-elle passée ? Est-elle sortie ? Cherchant des éléments de réponse à ses questions, il pénètre à l’intérieur de sa maison, puis accède directement à la chambre occupée par sa fille. Et c’est le drame, quand il voit sa fille couchée de tout son poids, sur son fils à elle. « Ameline, Ameline, lève-toi ! Tu risques d’étouffer ton bébé ! », crie le père. Mais pour toute réponse, il n’obtient que silence. « Mais est-elle sourde ou quoi ? », s’interroge le menuisier tout en trogne.
Alors, lui-même va secouer vigoureusement sa fille qui ne réagit toujours pas. De ses mains, il la pousse et la dégage de sa position ; libérant ainsi son petit-fils de son poids. Mais ce dernier aussi qu’il prend avec lui, a la tête qui tombe sur le côté. Le pauvre môme ne respire plus. Il est mort. K.K. pose le pose le bébé, et secoue encore sa fille qui, toujours, est murée dans un silence. L’artisan comprend alors tout le drame qu’il vit. Sa fille elle aussi est sans vie.
L’infortuné ne peut s’empêcher de lâcher des pleurs. Ses cris de détresse parviennent aux voisins qui accourent. Ceux-ci ne tardent pas à percevoir l’origine de la grosse peine du menuisier. Qui, en un rien de temps, vient de perdre ainsi, sa fille et son petit-fils.
Mais comment expliquer cela ? Le témoignage des voisins va édifier. Selon donc ces derniers, aux alentours de midi, Ameline leur explique être victime d’un coup de froid et part donc se coucher. Dans les bras, elle tient son fils avec lequel elle entreprend d’aller se coucher sur son matelas posé à même le sol. Et un peu plus tard, c’est le gosse que l’on entend crier. Mais les voisins disent être restés indifférents face à ces pleurs de l’enfant, qu’ils croient être habituels.
Hélas, ils constatent maintenant, que les choses n’étaient pas si ordinaires comme ils le croyaient. Alors, le scénario que l’on imagine, c’est que la jeune mère, une fois sur le matelas, fait coucher son bébé. Puis, son mal s’accentuant, elle s’écroule carrément sur son fils et meurt. Le pauvre gosse, prisonnier du cadavre de sa génitrice, assez lourd, finit lui aussi par mourir asphyxié. Quel terrible drame !
Ne contenant toujours pas ses larmes, le pauvre menuisier éploré saisit le commissariat de police du 12e arrondissement, et explique le double malheur dont il vient d’être frappé. Des agents des forces de l’ordre se déportent sur le lieu du drame, et procèdent au constat d’usage.
Après quoi, il est fait appel aux services des pompes funèbres, qui enlèvent les corps de la mère et du fils, et vont les conserver à la morgue de l’Hôpital militaire d’Abidjan ( Hma).
Si au demeurant, le scénario probable du drame est celui qui est caricaturé là, il n’empêche, les policiers ouvrent une enquête pour eux-mêmes, afin d’appréhender les circonstances du double décès. Pendant ce temps, le pauvre papa et grand-père demeure encore meurtri.
Source : rumeursdabdjan.net