Diaraye Baldé accusée de braquage, serait aussi abusée sexuellement durant…
Dans un précédent article, nous informions l’opinion publique sur la détention à la maison centrale, d’une jeune étudiante enceinte de 7 mois. Nous affirmions dans cet article que le PDG d’une société de sécurité était cité dans une histoire d’abus et d’attouchement sexuel sur mineures.
Il s’agit de monsieur Mamadou Oury Baldé, PDG de la société ESMUG sécurité qui est accusé d’avoir abusé sexuellement, durant de longues années, de Fatoumata Diaraye Baldé, la nièce à son épouse qu’il aurait reçue sous son toit, dès l’âge de 5 ans. Âgée, aujourd’hui de 20 ans, environ, cette jeune étudiante dit avoir subi assez de pressions de la part de son tuteur, au point qu’elle a eu du mal à poursuivre ses études, correctement.
Selon nos sources, après l’audition de la jeune fille, hier jeudi, par un juge d’instruction, le PDG d’ESMUG sécurité, monsieur Mamadou Oury Baldé a été arrêté sur ordre de la justice, il est placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry ou il a passé sa première nuit.
Il s’agit donc de deux procédures, en cours. Le premier dans lequel Fatoumata Diaraye Baldé est accusée de braquage et de vol à main armée. Dans ce dossier, le plaignant est le tuteur de la jeune fille. Dans la procédure, qui concerne l’accusation de viol, c’est la jeune étudiante, présumée victime, qui est la plaignante.
Il faut rappeler que des amies de l’étudiante détenue auraient appris la nouvelle de la détention de Diaraye, à travers la presse. Sa tante les aurait fait savoir que Diaraye était atteinte d’une dépression mentale et qu’elle était sous traitement au village. Ce qui n’était vrai, puisque la jeune fille est depuis le mois de novembre 2017 détenue à la maison centrale. Maintenant qu’elles sont situées sur la situation de leur amie, elles entendent se mobiliser pour lui apporter leur soutien.
Nous apprenons d’ailleurs que certaines autres filles auraient aussi été victimes de la même personne, elles pourraient aussi témoigner dans cette affaire.
Dossier à suivre.
Source: guineepanorama